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2014, le énième recommencement

Crédit image : Wikimedia commons

Ouf ! Nous y sommes… En 2014 ! J’ai les joues en feu à force de bises interminables.

Le 1er janvier, jour de tous les possibles ! Surtout, pour ces convoiteurs qui auront passé toute l’année précédente à fantasmer sur vous. Épiant vos entrées et vos sorties, sans jamais pouvoir vous approcher. Admirant vos généreuses courbes, accentuées par une démarche qui semble dire :

– Y a-t-il ici bas une femme plus belle et plus désirable que moi ? Mon popotin enjolivé par cette petite robe à la fois sexy et glamour. Cette généreuse poitrine bombée, rehaussée par un soutien-gorge plume, qui laisse entrevoir le galbe sous ce vêtement décolleté… Remède miracle à l’impuissance chronique… Vas-y, rince-toi les yeux. Tu ne les possèderas jamais…

Hey femme ! Quand elle se sent belle… Affaire là est gravement grave dèh ! Bref …

Le mec te présente ses vœux, en rapprochant ton corps du sien, dans une étreinte aussi indécente qu’inattendue. Sa gestuelle sexuelle, ne laissant aucun doute, sur cette concupiscence malsaine, qu’est l’exploration de ton jardin auquel seuls les hommes « capables » et les « vaillants héros » ont accès.

Profitant de l’occasion pour te caresser et te tripoter… Son smack enrobé d’érotisme t’arrache un frisson mal dissimulé, par la faute de la chair de poule et de ces tétons indiscrets et insoumis, malheureusement érectiles, qui viennent de se mettre au garde-à-vous ! Pfff…

Ce bisou suave de bonne année, flirtant dangereusement avec tes lèvres, est si proche de celles-ci, que tu te demandes si tu n’as pas reçu un baiser plutôt qu’un innocent bisou.

Il y a trop de pervers et de profiteurs dans nos cités wallaye

D’autres acclament ce Nouvel An attendu avec impatience et accueilli avec soulagement et espérance. Pourtant, cette année se révèlera être l’année la plus difficile de leur vie, voire celle de leur mort! S’ils le savaient…

La vie est bizarre hein…

Année de tous les espoirs et de tous les caprices

Vous connaissez les effets du 1er janvier. Les gens sont heureux et excités. Encore bercés par cette douce mélodie festive. Ils ont l’impression qu’avec la nouvelle année, tout devient neuf et beau. Ils sont surtout motivés par l’espoir de jours meilleurs que ceux qu’ils ont connus.

Ils sont prêts pour le énième recommencement.

Ainsi tu entendras le traditionnel : bonne année oh je te souhaite tous les bons « té ». Entendez santé (toujours en tête de liste), prospérité (l’indéboulonnable) longévité (ça aussi c’est à ne pas manquer)…

Les amoureux de la patrie, cette chère Côte d’Ivoire, ont le même vœu depuis maintenant 15 ans :

Que Dieu fasse de notre pays, un havre de paix. Que la guerre s’éloigne de nous. Nanan Houphouet tu nous manques… Que ta sagesse habite tes fils…

Bon, depuis on souhaite la paix là, on est dedans hein… Mais ça va aller. Comme dirait l’autre, « c’est Dieu qui est fort ! »

Même les acariâtres, qui s’illustrent du 2 janvier au 31 décembre, par la rareté de paroles bienveillantes et passent leur temps à pester et à maudire, se transforment en distributeurs automatiques de bénédictions.

Après la phase des vœux, on passe à la phase des résolutions…

C’est le moment préféré des fumeurs, des soulards, des fainéants, des adultères et des femmes trompées et battues…! Ils prennent tous la résolution d’une vie saine et d’un  nouveau départ !

Mais ceux qui me plaisent le plus, ce sont les couples. Je vous assure hein…

La phase du bilan. Tu entends le macho violent qui bat sa femme, en train de lui mettre « du beurre dans les yeux » comme on dit chez nous. Ça donne ceci :

– Tu sais bébé, ma dorade d’eau douce… Cette année on prend un nouveau départ. Je serai ce prince charmant tant désiré. J’avais perdu la tête … Je prends la ferme résolution de ne m’enivrer que de tes charmes, de ne m’enfouir qu’en toi. Seule ta source me rafraîchira désormais… Tu sais que c’est toi que j’aime non ?

Petites gouttes de larmes hypocrites pour assaisonner son mea culpa La gaouaze* est piégée.

Avant le bilan, elle avait juré à qui voulait l’entendre qu’elle mettrait fin à cette histoire d’amour stérile ! Ce goujat, violent, menteur et infidèle ne l’y reprendrait plus.

Son langage à changé hein ! Vilain sourire de femme amoureuse, manipulée et vaincue sur ses lèvres, jurant sur la tête de son pauvre père, qui ne demande qu’a reposer en paix que c’est la toute dernière chance au monsieur! Tsruuu… Yako quoi ! On se croirait dans Secret Story !

Oui avec la nouvelle année tout est neuf et beau puis…

La routine suit son cours

Dans cette histoire de résolutions du Nouvel An, chacun gère à son rythme. La majorité  finit par retomber dans les vieilles habitudes, les « sales » manières.

Prenons le cas du fumeur qui n’a pas tenu une semaine. Au début, il se cache parce qu’il a fait savoir à la planète entière qu’il ne toucherait plus à ce truc qui lui détraque les poumons.

Ensuite il fait le gars qui s’en fout. Bravant sa honte, il sort sa cigarette devant tous,  histoire de vous faire savoir qu’il s’y est remis. Lorsque tu ironises sur le « décès » de sa volition, il te parle mal et puis y a rien.

Quant à ceux qui croyaient, que leur vie changerait en un coup de baguette magique behhh… Désillusion ! La vie est encore plus difficile.

Faut-il abandonner pour autant ?

Gardons quand même l’espoir

Malgré tout, l’espoir fait vivre comme on dit. Toutes ces épreuves, ces déceptions, ces moments de joie font de la vie ce qu’elle est. Pour cela, elle vaut la peine d’être vécue. Par conséquent, je ne dérogerai point à la règle !

Je vous souhaite une excellente année 2014. Que Dieu dans sa grâce vous rende capable de relever tous les défis qui s’imposeront à vous.

Qu’il vous donne la force morale nécessaire, pour résister face aux difficultés et à l’adversité. Mais surtout, pour vous relever de vos chutes et vous remettre de vos échecs. Qu’il vous donne l’intelligence, la sagesse et le discernement pour faire des choix intelligents dans vos vies.

Bref ! Bon vent dans la traversée de 2014 !

J’oubliais tous les bons t… Heu… Bon…

Shalom !

Gaouaze : naïve manipulable.


A quoi joue le ministre Cissé Bacongo ?

Le site litigieux (Temple AD)
Le site litigieux (Temple AD)

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Monsieur Cissé Bacongo, est le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de la Côte d’Ivoire.

 Il est au cœur de l’actualité ces derniers jours, comme acteur principal dans un litige foncier opposant l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan), à l’Eglise évangélique des Assemblées de Dieu de Cocody.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les actions du ministre sont choquantes, à la limite du blasphématoire (à supposer que cette limite n’ait pas été déjà franchie), si l’on s’en tient au déroulement des évènements que je souhaite relater.

Ce ne sont pas seulement les relents religieux de la question, à cause de l’implication d’une Eglise qui suscite l’indignation. Mais plutôt, ce qui ressemble, à ne point s’y tromper, à un mépris effronté et éhonté de la loi.

Habituellement, ma plume sur ce blog transpire la satire et l’ironie, que j’assaisonne tant bien que mal, de lazzis innocents.

Mais aujourd’hui, je n’ai aucune envie d’être drôle. Je ferai de mon mieux, pour ne pas verser dans une longue diatribe. Même si…

Exposé des faits

Depuis pratiquement deux années, notre ministre disant agir au nom de l’Université Félix Houphouët-Boigny , est engagé dans un litige foncier avec l’Eglise évangélique des Assemblées de Dieu de Cocody dite AD.

Ladite Eglise, possède un certificat de propriété foncière (dont j’ai pu obtenir une copie), délivré par le ministère de la Construction en date du 5 septembre 2012, faisant d’elle, le propriétaire exclusif du terrain sur lequel est bâti son temple.

Le ministre, au motif que l’université dispose d’un titre de propriété antérieur à celui de l’Eglise, avait entrepris la destruction du temple et la réalisation de travaux au profit de la fac sus mentionnée.

L’affaire portée devant les tribunaux en novembre 2012, injonction fut faite, par une ordonnance de référé N°4900/2012 du 28 novembre 2012, à « l’université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY de cesser tout trouble et tous travaux sur le site litigieux ».

Cette décision donnait bien entendu la possibilité à la partie adverse de faire appel.

Qu’a-t-elle fait ? Rien !

Face à cette inaction, le certificat de non-appel N° 4098/2012, daté du 20 décembre 2012, a été délivré par le greffier en chef du Tribunal d’Abidjan à l’Eglise des AD le 20 décembre 2012.

Ces décisions ont bien entendu été notifiées à toutes les parties concernées par exploit d’huissier.

Quelle ne fut pas la surprise de la communauté AD de Cocody, lorsque le 2 décembre 2013, M. Bacongo en violation de l’ordonnance du tribunal et sans aucune sommation, ni mise en demeure (aux dires des responsables de la communauté), a fait pénétrer un bulldozer dans l’enceinte de l’Eglise et a procédé à des travaux dits de constructions.

Pire, figurez vous que ce dernier y a posté des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), interdisant l’accès au site (j’ai pu les voir, m’étant rendue dans mon kpakpatoya habituel sur les lieux). Conclusion : l’église ne pouvait plus y tenir ses réunions de prière ! Quel abus d’autorité !

Est-ce en toute légalité que notre ministre agit ainsi ?

Questions troublantes

Je suis consternée que le juge ait débouté l’université qui prétend être le véritable propriétaire du terrain en vertu d’un titre de propriété datant du 11 juin 2004.

Dans l’hypothèse où ce titre ne serait entaché d’aucune irrégularité, pourquoi le ministre n’a-t-il pas interjeté appel de la décision du juge des référés ? N’est-ce pas de la négligence ? Ou dirais-je plutôt, n’avait-il pas en tête, ce projet de passage en force dès le départ ?

Le comble, Monsieur Bacongo, affirme dans son grand cœur, avoir : « Décidé de couper la poire en deux en sollicitant l’expertise du ministère de la Construction pour une simulation avec comme principal objectif, la sécurisation de l’Eglise. Le ministère de la Construction a, donc, divisé le terrain en deux parts égales : 8 000 mètres carrés pour l’Eglise et 8 000 mètres carrés pour l’université ».

Très drôle ! Je me garderai de dire ce qui me vient à l’instant à l’esprit !

Depuis quand le ministère de la Construction est-il arbitre dans les litiges fonciers ? L’Eglise avait-elle donné son approbation pour cette démarche ? A ce que je sache, ce type de conflit se règle au tribunal.

Dans le cas d’espèce, le juge des référés a rendu un jugement des plus limpides, qui est aujourd’hui violé au nez et à la barbe des autorités judiciaires, policières et administratives qui par lâcheté ou par complicité, refusent de l’appliquer.

Fort heureusement, la mobilisation des membres de l’Eglise et des bonnes volontés a permis la réouverture du site depuis le 12 décembre 2013. Ceci dit, selon le communiqué de la direction de communication des AD de Cocody, les forces de l’ordre sont toujours sur les lieux.

Je vous livre une partie du point de presse que j’ai pu me procurer : « Le dimanche 15 décembre 2013, c’est avec regret et indignation que les fidèles de l’Église évangélique des Assemblées de Dieu de Cocody, ont constaté la présence massive et menaçante d’hommes armés de fusils automatiques, sur leur lieu de  culte.  Parallèlement à cette occupation armée, se déroulaient, pendant la tenue du culte, au sein même de l’église, les travaux d’érection d’un mur visant la partition  du terrain, sous la responsabilité  et l’autorité de  M. Cissé Ibrahim Bacongo. Et ce, de manière bruyante et avec une célérité peu commune. Ce fait  qui défie toutes les règles de la vie en communauté, et particulièrement celles de la liberté de culte, est de nature  à choquer toute personne éprise d’un  respect  minimal du sacré… »

Nos ministres et autres institutions sont-ils au-dessus de la loi ?

Je croyais que le gouvernement avait décidé de faire de ce pays un havre de paix et de justice sociale. Je ne savais pas que les ministres étaient perchés au-dessus de la loi et pouvaient librement faire porter, à qui bon leur semblait, le joug de leur autorité.

Cette affaire n’est pas la seule du genre c’est pourquoi je me suis décidée à en parler.

Pour devoir de mémoire, la Côte d’Ivoire a connu une crise grave parce que certains Ivoiriens, se sentaient marginalisés, violés dans leurs droits, mis à l’écart.

Aujourd’hui, à entendre les propos des uns et des autres et à considérer des situations comme celle décrite dans ce billet, qui n’est qu’un épiphénomène dans un tableau général somme toute inégalitaire, il semble bien que malheureusement le navire ivoire soit en train de rejouer la même tragédie de l’exclusion et de la dénégation de justice à certains Ivoiriens. Leur seul tort est de ne pas être suffisamment proches des réseaux du pouvoir actuel ou d’avoir été, de façon avérée ou supposée, un peu trop proche de l’ancien pouvoir.

A quoi joue Cissé Bacongo ? Autrement dit, pour qui joue Cissé Bacongo ?

Dans ce climat de réconciliation nationale, ne vaudrait-il pas mieux aller à la table des négociations ? Avec de telles pratiques, nous voyons que nous sommes loin de la séparation des pouvoirs, exécutif et judiciaire, si chère à la démocratie. Cette dernière, fer de lance du gouvernement, lui a permis d’affirmer sa légitimité.

Alors, fier gouvernement, le pays vous appelle, si vous avez dans la paix réglé ce conflit, notre devoir à nous, citoyens, sera d’être un modèle d’union, de discipline et de travail.

Oui ! Citoyens de tous bords, nous sommes tous concernés par cette « nébuleuse affaire ». Aujourd’hui le temple des AD, demain à qui le tour ?

Shalom !

NB: Vous trouverez le certificat de propriété, la réquisition foncière délivrée par la Conservation foncière et quelques photos sur la fanpage du blog.


Négresse, toute puissante derrière mon clavier

 

Crédit image: Wikimedia commons

Bénis soient à jamais ceux qui ont créé l’internet ! Il paraît que je n’avais point été conçue lorsqu’ils eurent cette idée ingénieuse. Je n’oublie pas le vaillant créateur de l’ordinateur. Qui que tu sois, reçois aussi mes bénédictions et ma sincère reconnaissance.

Si tu es vivant, je te souhaite longue vie sur terre ! Dans le cas contraire, heu… Que ton âme repose en paix sous terre ! Ne soyez pas choqués ! Nous y passerons tous… Vaut mieux en rire !

Internet est un pèlerinage perpétuel. Il me permet de rivaliser avec notre cher et tendre président, grand voyageur devant l’Eternel. Magellan « new generation » !

Je suis au courant de tout ce qui se passe dans le monde. J’ai une pléthore d’amis que je ne rencontrerai probablement jamais… Merci Facebook ! Je braille, hurle, fais de la propagande, dis des âneries sur la toile… Je t’en sais gré Twitter ! Je fais ma star, publie mes photos triées sur le volet et guette le flot de « like » et de commentaires ! Que ferais-je sans toi Instagram ?

Ahhh internet ! Tu engloutis mon temps dans ton néant virtuel, mais qu’importe ?

Ce que j’affectionne par-dessus tout, c’est la possibilité de se créer une identité, se donner un genre, faire grimper sa cote…

Les dieux et déesses de beauté

Rendez-vous compte ! Le net nous permet de revêtir l’identité de notre choix, d’adapter notre physique à notre interlocuteur. Il n’a qu’à demander.

Que veut-il ? Une femme au teint clair ? Eh bien je le suis ! Même si… En vérité, je suis noire comme le fond d’une marmite mal débarrassée de la croûte du riz de la veille (Ne riez pas ! C’est un mets très prisé chez nous).

Qu’est-ce qui lui ferait plaisir ? Un petit modèle aux traits fins ? Regard perçant de Cléopâtre ? Super ! C’est mon portrait tout craché. Même si… Grande grignoteuse de mon Etat, je suis rondouillette, obèse et que j’ai des yeux récalcitrants qui s’entêtent à se lancer des regards menaçants (je louche quoi) !

Je peux être ronde, mince, claire, noire, métisse et même blanche ! Reconnaissons que c’est plutôt pratique. L’on peut avec doigté et malice, obtenir un rendez-vous avec une personne, pour qui dans la vraie vie, l’on ne vaudrait pas mieux qu’un vulgaire rat d’égout !

A l’avènement des cyber-cafés, j’allais tout le temps tchater sur le net avec des mecs et jouer les dévergondées. C’était la tendance. Ne m’en veuillez pas !

Je fis la rencontre d’un de ces vendeurs d’illusions, dont j’ai délibérément oublié le nom !

Rompu à l’art de la séduction, et au jeu de la drague. Il n’avait rien à envier à Don Juan. En l’entendant grasseyer au téléphone, j’étais sûre d’avoir trouvé mon gars ! Yahoo Tchatt, que te dire ?… Je clamerai partout, que le vrai bonheur passe par toi.

Nous nous donnâmes rendez-vous aux II Plateaux. Sur les lieux, je cherchais d’un regard excité, cet Apollon, vêtu d’un polo kaki et d’un jean bleu qui m’avait déjà virtuellement conquise.

Lorsque, enfin  je le vis, j’étais époustouflée ! Mon choc ne fût  pas seulement dû à ce polo délavé, pour avoir été trop lavé (visiblement il en avait usé et abusé) bon à jeter à la poubelle ! Ce n’était pas entièrement  à cause de ce gros portable Erikson, d’un autre siècle, de la taille d’un réfrigérateur, qui faisait en son temps la fierté de ses possesseurs !

Je ne me suis même pas indignée, de sa tentative de me faire payer le transport, pour le fast food ou lui-même m’emmenait. J’ai même feint ne pas comprendre que le seul chawarma qu’il m’avait offert venait de l’achever financièrement !

J’ai été choquée par la taille de son crâne ! Mais quelle tête ! Je grommelai intérieurement : « Le salaud ! Il aurait dû préparer mon esprit à ce truc posé sur son cou » !

Shit ! Je n’ai pas pensé à envoyer ma copine en éclaireuse. La pilule serait certainement mieux passée s’il n’avait point rajouté à la pénibilité de ce moment, en entonnant sur un air d’auto satisfaction, une longue litanie à la gloire de sa personne… Non mais yako à moi hein. Quelle naïveté ! En tout cas on ne m’y reprendra plus…

Désormais, je vais flirter virtuellement avec les puissants ! Les étoiles…

Les stars

Il paraît qu’elles ont fait leur preuve sur le net. Elles sont impararables. Capter leur attention est un long et laborieux processus. Surtout lorsqu’elles font une allergie aiguë  à l’humilité !

La notoriété d’une étoile n’est plus à démontrer. Elle peut détruire en un clic ton image. Son « like », inestimable sésame est plus pur que l’or ; plus précieux que le diamant. Elle ne suit pas n’importe quel compte twitter et n’accepte pas n’importe quelle demande d’amitié. D’ailleurs, si elle t’intéresse, tu n’as qu’à t’abonner à son flux RSS. Tu n’as nullement besoin de faire ami-ami ! Ayiii !! Amitié là c’est forcé ?

Et si tu crois qu’en la taguant sur Twitter tu attireras son attention ou susciteras un quelconque intérêt, tu te rêves ! Tu peux passer ta minable existence à la retwiter, elle t’ignore royalement. Commente ses publications elle s’en fiche ! Qui es-tu toi ?

Lorsque le succès lui monte à la tête et que celle-ci est au bord de l’implosion, la star 2.0 ne se contente plus de t’ignorer. Elle te lance de petites phrases assassines histoire de faire l’intéressante et t’humilier devant le monde entier… Soit dit en passant, la notoriété peut disparaitre aussi vite qu’elle est apparue surtout lorsqu’elle est virtuelle…

D’ailleurs, je crois que je vais me passer des stars. J’irai plutôt papoter dans les groupes Facebook. Ils regorgent de potins et de nouveautés sur le langage virtuel. Entre les « lol », « mdr », « ptdr », « mkl », « ysvdr », « #dead »… Il faut toujours se mettre au diapason. Mais surtout, il y a toutes sortes de tempéraments donc très souvent des querelles ! Pur régal pour moi…Regarder les gens se clasher sur les réseaux sociaux, c’est mon passe-temps favori.

Internet à mes risques et périls

Derrière un clavier, tout est possible. On peut être qui on veut se donner une nouvelle sainteté, redorer son image ou se décrédibiliser, se vendre comme une marque, etc.

Derrière un clavier, une personne qui dans d’autres circonstances serait obligée de prendre un rendez-vous pour s’adresser à vous ou qui n’oserait même pas vous regarder dans les yeux n’hésitera pas à vous tutoyer et vous faire des commentaires insultants. Ce qui me casse, c’est lorsque certains narquois se croyant malins, t’adressent des paroles désobligeantes accompagnées d’un « smiley » et d’un « lol » ; histoire de te faire croire que c’est une plaisanterie  et fermer ta gueule. Genre « tu es vraiment une paysanne toi ! Retourne dans ta brousse conasse ! Lol ».

Tsruuu… J’attends le premier malotru qui va me faire ce coup ! Il aura de mes nouvelles ! Lol !

Shalom !